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Van Buyten a la mémoire qui flanche

Mais quelle mouche a donc piqué Daniel Van Buyten pour faire une sortie peu crédible sur certains points dans la dernière livrée de Sport Foot Magazine ? Si, logiquement, on peut comprendre qu’il veuille s’expliquer sur son départ du Standard en choisissant un timing parfait qui lui permet de s’interroger « le Standard a gagné combien de matches depuis mon départ ? » (NDLR : la réponse est un), il omet évidemment de préciser que son C4 lui a été signifié le 13 février. Après la fin d’un mercato hivernal qu’il a géré tout autant que Bruno Venanzi et Olivier Renard. Il a donc, par exemple, accepté le départ de Trebel. Un départ qu’il ne cautionne plus aujourd’hui. Mais sur ce point, il est incohérent en disant plus loin dans l’interview que ce n’est pas « intelligent de forcer quelqu’un à rester. » Qui plus est, dans le cas de Belfodil, il souligne « je ne voulais pas le vendre absolument… mais à partir du moment où certaines personnes ont permis à Belfodil de quitter le stage pour aller négocier avec Everton… c’était mort ». Malheureusement pour lui, il est le seul à avoir vu Belfodil s’en aller discuter en Angleterre puisque, au contraire, il n’a jamais abandonné ses équipiers réunis en stage à Marbella.

C’est bien la preuve que sa mémoire est un tantinet défaillante. Il est ainsi dommage de constater qu’il s’attribue tous les mérites comme dans les transferts de Belfodil, Sa ou autre Laifis. « Quand Venanzi en a eu marre des exigences de Pusic », nous disait alors un négociateur en quittant Sclessin à la fin du mercato estival, « l’agent Dudu Dahan a présenté Orlando Sa. Seul Olivier Renard le connaissait. » Un directeur sportif à qui Van Buyten avait refusé Laifis car il venait du championnat chypriote – Renard avait déjà songé à lui pour remplacer Kosanovic à Malines en janvier 2016 – pour, quelques semaines plus tard, le prendre en prêt de… l’Olympiacos avec une option d’achat trois fois plus élevée ! L’Olympiacos d’où provenait Yatabare quelques mois plus tôt. « Sambou Yatabaré avait coûté un peu plus d’un million, il a été vendu pour trois », affirme Van Buyten. Sauf que le Malien avait été… prêté au Standard par le club grec qui l’avait récupéré le 28 janvier 2016 pour le vendre au Werder Brême moyennant une compensation de 500.000 euros pour les Rouches…

Si on lui accordera le crédit de l’arrivée, un peu chahutée en termes de timing, de Bokadi, Luyindama et Bolingi, voire de Marin, il est bon toutefois de lui rappeler quelques échecs cuisants comme Balhouli, Danilo, Soares et autre Wallyson. Il est d’ailleurs amusant de constater qu’il ne comprend pas pourquoi le Standard a acheté Ndongala en janvier alors qu’il était blessé. Mais qui a fait venir Wallyson à Sclessin en dernière minute ? Van Buyten. Sauf que c’était trop tard pour passer la visite médicale. Or, le joueur du Sporting Portugal venait d’être opéré à la cheville et ne pouvait pas être, lui non plus, opérationnel directement. Et Van Buyten ne le savait pas…

Enfin, il se dédouane aussi concernant le limogeage de Yannick Ferrera.« Il ne pouvait plus travailler convenablement car Olivier Renard l’avait pris en grippe. » C’est vrai. Mais tout le monde au Standard confirmera que le directeur sportif n’était pas le seul et que le dernier défenseur du technicien bruxellois était Bruno Venanzi. Et certainement pas Van Buyten…

Décidément, il est grand temps que le Standard puisse définitivement tourner la page de cette triste saison 2016-2017. Et Big Dan aussi…

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