Vous êtes ici
Home > Sudpresse > Le Standard sur la piste de Pocognoli

Le Standard sur la piste de Pocognoli

Alors qu’au Standard, la rentrée des classes sonnera lundi, à la faveur des tests physiques et médicaux d’usage, la direction du club liégeois s’attelle, en coulisses, à définir les contours du noyau qui sera confié à Ricardo Sa Pinto. Avec un premier axe qui consistera à élaguer d’importance un effectif quantitativement beaucoup trop important, pour éviter à l’entraîneur portugais de connaître les mêmes problèmes que Yannick Ferrera et Aleksandar Jankovic, avant de songer à renforcer l’équipe à l’un ou l’autre postes clés.

Sur ces deux plans, la direction principautaire n’a pas traîné pour entrer dans le vif du sujet. Et pour anticiper, à l’instar depuis plusieurs semaines du dossier ouvert au nom de Franko Andrijasevic, que le Standard a désormais toutes les chances de pouvoir mener à bien. L’international croate actif à Rijeka serait appelé, à Sclessin, à assurer la lourde succession d’Ishak Belfodil, dont on sait qu’il s’en ira chercher fortune ailleurs.

Cela étant, les priorités, en bord de Meuse, ont été clairement définies. Elles concernent l’engagement d’un milieu axial récupérateur d’envergure qui manque tant au Standard depuis dix-huit mois, mais aussi d’un arrière gauche plus costaud que Darwin Andrade, dès l’instant où on ne mise plus sur les solutions représentées par Corentin Fiore, dont ce n’est pas la place, et Filip Mladenovic, qui n’a jamais convaincu et sera recasé.

C’est dans ce contexte-là que le Standard vient de relancer une piste qu’il avait déjà explorée il y a plusieurs semaines d’ici et qui mène droit à Sébastien Pocognoli. Celui-ci n’est pas insensible à l’idée de revenir une deuxième fois à Sclessin, ce qu’il avait déjà fait en 2010 après avoir effectué une partie de sa formation en rouge et blanc. « Si je reviens au Standard, je serai l’un des leaders, même si je ne suis pas celui qui crie le plus », avait déclaré, il y a peu, celui qui rêve toujours, à 29 ans, d’un retour dans le noyau des Diables rouges, où il compte 30 sélections.

Entre les deux parties, le contact n’a jamais été rompu. Et il l’est d’autant moins, aujourd’hui, qu’après avoir fêté la montée en Premier League anglaise avec Brighton and Hove Albion, à qui West Bromwich Albion l’avait cédé le 31 août 2016, Sébastien Pocognoli est libre de contrat, et donc gratuit. On sait aussi, dans les bureaux de la direction principautaire, que Poco, qui va sur ses 30 ans, est très intéressé par un retour à Sclessin, où il pourrait s’ériger en une figure emblématique d’une équipe qui en manque, mais aussi comme le favori des supporters parce que c’est un enfant de la maison et qu’à ce titre, le blason du matricule 16 signifie quelque chose à ses yeux.

Mais cela ne suffira pas au Standard pour arracher sa signature. Parce que tout comme d’autres clubs étrangers, Brighton, pour le compte duquel il a disputé 23 matches la saison dernière, est disposé à lui proposer un nouveau contrat. Mais aussi parce que le Standard devra consentir un effort financier important pour espérer le rapatrier d’Angleterre. Et donc pour sceller un accord qui ferait le bonheur des deux parties concernées. On n’en est évidemment pas encore là.

Cela étant, si Bruno Venanzi et Olivier Renard savent que Sébastien Pocognoli constitue une option très intéressante, sur plusieurs plans, ils ont décidé d’avancer sur plusieurs pistes en parallèle, comme ils l’avaient fait dans le dossier de la désignation d’un entraîneur. Car si Pocognoli ne ferme pas la porte à un retour en Cité ardente, le Standard attend, lui, qu’il se positionne clairement.

Partagez59
+1
Partages 59

Commentaires

Commentaires

One thought on “Le Standard sur la piste de Pocognoli

  1. Pocco de retour, ce serait sympa et bon pour nous en effet, car les backs gauches actuels ne m’emballent pas.
    J’ajouterais au passage qu’un autre retour nous ferait également le plus grand bien, celui d’un certain LOLO ! Je sais, certains vont crier au fou, car comment rapatrier Ciman quand on connait sa situation et son souhait d’encadrer sa fille autiste au mieux, ce qu’il a trouvé à Montréal, mais …
    Il parait qu’à NION, en Suisse, il y a aussi une super école pour ce genre de traitement. Avec un jet privé, ce ne doit pas être bien difficle d’habiter là-bas et de rejoindre Sclessin tous les jours ! Faudrait pas bcp plus de temps qu’en voiture, avec nos routes et embouteillages !
    Et comme notre défense va avoir un furieux besoin d’un vieux briscart encore motive, on peut toujours rêver, hein. Lolo ne demanderait peut-être pas mieux que de se rapprocher de la famille, qu’elle soit des rouches ou la sienna, s’il y trouve son compte ! Alors, Mrs Renard et Venanzi, réfléchissez y, l’idée est loin d’être aussi stupide qu’il n’y parait.

Laisser un commentaire

Top