« Le Standard n’est pas un club de foot »

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Le couperet est tombé mardi matin pour Yannick Ferrera, qui a été démis de ses fonctions de coach du Standard.

Pour bon nombre d’observateurs, cet épisode n’est autre que la chronique d’un licenciement annoncé. C’était un secret de Polichinelle dans les coulisses de Sclessin, le coach des Rouches n’était plus du tout soutenu par ses supérieurs. Même Bruno Venanzi, son principal défenseur, l’avait lâché.

« Yannick n’a jamais reçu vraiment sa chance »

Pour Francisco Ferrera, le père de Yannick, la nouvelle n’est pas vraiment une surprise. « Ce n’était qu’une question de temps. Yannick n’a jamais réellement reçu sa chance », déplore-t-il dans Het Laatste Nieuws.

« Yannick préfère que je ne parle pas à la presse. Je suis trop honnête, je dis toujours ce que je pense. Mais comme tout père, j’ai le droit de défendre mon fils, non? (…) Yannick ne mérite pas ce qui lui arrive. Le timing est très malheureux. Les dernières semaines, cela allait mieux. Les joueurs étaient toujours derrière lui et les fans avaient confiance. Même si je savais que ça arriverait tôt ou tard, mon cœur saigne », poursuit-il.

Lui-même à l’époque actif en division 1, Francisco en veut surtout au duo Van Buyten-Renard et déplore le climat malsain dans lequel son fils a dû travailler.

« N’oubliez pas qu’il a quand même atteint l’Europa League avec le Standard. Il peut faire ses adieux la tête haute et regarder tout le monde dans les yeux. Tous les dirigeants ne peuvent pas en dire autant. Ils n’ont jamais donné une véritable chance à Yannick. (…) A aucun moment, la direction ne l’a clairement soutenu. Le Standard n’a même pas pris la peine de démentir les rumeurs concernant l’arrivée potentielle d’un nouvel entraîneur. Je suis fier qu’à seulement 35 ans, Yannick soit parvenu à rester debout dans cette jungle. Vous n’imaginez pas comme les derniers mois ont été difficiles pour lui ».

Avec ce nouvel épisode, la gestion humaine et sportive du Standard est fortement décriée. L’une des critiques les plus virulentes est venue d’Aad De Mos, consultant pour la chaîne flamande vtm. « Le Standard n’est pas un club de foot mais un parti politique et un cimetière pour entraîneurs ».

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