Preud’homme : « Un match au sommet entre deux bonnes équipes »

Le Standard et Genk se sont neutralisés (1-1). Michel Preud’homme et Philippe Clement, qui ont travaillé ensemble plusieurs années à Bruges et qui s’apprécient, partagent l’analyse de la rencontre.

Ce sommet a plu aux deux entraîneurs. « Je crois que c’était un bon match des deux équipes. En tout cas, c’est l’impression qu’on a eu du banc ‘à chaud’. On a vu deux équipes qui en possession de balle voulaient vraiment jouer. Il y avait de l’engagement et de la correction dans les duels. On a eu des bons moments où on espérait marquer. On a eu des mauvais moments où on était content de ne pas encaisser. Malheureusement, on a été mené. On arrive malgré tout à égaliser dans la dernière minute. Il y a eu beaucoup d’émotions« , souligne Michel Preud’homme à notre micro.

« C’était un bon match des deux côtés, une propagande pour le football belge. Il y avait beaucoup d’intensité, de qualité et du jeu offensif« , poursuit Philippe Clement au micro de la Pro League.

Les deux équipes ont dominé tour à tour, elles auraient pu s’imposer. Pour MPH, seule la concrétisation a fait défaut. « On aurait pu gagner avec les opportunités qu’on a eues dans les bons moments qu’on a eus. Genk a une grande maîtrise technique avec Pozuelo et Malinovskyi, ce n’est pas simple. Mes joueurs ont souffert quand il fallait. Dans des conditions difficiles, mes joueurs ont tout donné pour égaliser et ils ont réussi. »

Il a manqué de l’expérience et de concentration au Racing. « Le Standard a un peu plus dominé la première mi-temps. La deuxième mi-temps était pour nous. A ce moment, tu dois marquer le deuxième but et le match est fini. Dans des circonstances comme ça, tu vois que nous avons une jeune équipe qui perd un peu sa concentration dans les dernières minutes. Il y a un peu déception parce que c’était possible de gagner. On a manqué d’efficacité. On doit être plus costaud dans les duels. Il nous manque aussi un peu d’expérience« , explique le T1 limbourgeois.

En première mi-temps, Emond a marqué avant l’intervention du VAR. « Il n’y a même pas eu de drapeau levé ou de doute. Cela a duré énormément de temps. L’arbitre (Bram Van Driessche, ndlr) n’a même pas été revoir les images. On était certains qu’on menait à la marque et que le plus dur était fait« .

Après Saint Trond et Krasnodar, le Standard frappe à nouveau dans les arrêts de jeu. La preuve d’une force mentale importante. « On essaie de tout donner jusqu’au bout. Cela fait partie des gênes de ce club. On essaie de les inculquer et de ne jamais abandonner. Si on doit mourir, on le fait mais en se battant« .

Après 12 journées, le Racing occupe la tête du championnat et n’a toujours pas perdu. Le coach limbourgeois assume ce statut de leader, du moins en partie. « Est-ce que nous sommes candidats au titre ? Oui comme … le Standard, Anderlecht, Bruges et Gand. Tout peut changer en play-offs, c’est pour cela que c’est mieux d’entamer les play-offs dans une bonne situation. Sur le premier quart du championnat, nous étions la meilleure équipe. »

Le maître Preud’homme accorde un très bon bilan à Clement, son élève. « Je n’ai pas attendu ce match pour voir ce qu’il est capable de faire. Je le savais. Il l’a prouvé à Beveren et à Genk. Des joueurs comme Pozuelo et Malinovskyi étaient déjà bons, ils ont encore pris une autre dimension parce qu’il les a mis au service du collectif. Il fait du bon boulot« .

« On va boire un verre ensemble à la conférence de presse. On sait tous les deux qu’on a fait un bon match. C’était engagé mais correct. C’était un match au sommet entre deux bonnes équipes« , conclut MPH.

 

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