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Une première victoire carolo à Sclessin depuis presque dix ans?

La première opposition de l’année entre le Standard et Charleroi promet d’être encore une fois bouillante. Les Zèbres se déplacent chez des Rouches en crise et pourraient en profiter pour mettre fin à une série difficile à Sclessin.

Peut-on dire de Charleroi qu’il sera le grand favori au coup d’envoi, ce dimanche 18h, d’un derby wallon très attendu des deux côtés? Sur papier, c’est assez clair: un Sporting en pleine confiance restant sur un 15/15 se déplace chez un Standard en plein doute, ayant vu partir quelques éléments importants dans la dernière ligne droite du mercato (Dossévi, Belfodil, dans une bien moindre mesure Raman) et surtout mis sous pression par son public.

Presque dix ans sans victoire

Les Rouches doivent se réveiller, c’est évident: avec quatre points sur quinze, Sa Pinto joue peut-être déjà sa tête dimanche. Malgré ses carences tactiques évidentes, toutefois, le Portugais est plutôt épargné par les critiques – voire les menaces – qui pleuvent sur les joueurs et la direction liégeois. « Gagnez ou mourez », voilà le terrible message adressé par les supporters.

Et si on peut regretter les termes choisis, une chose est claire: ce match est l’occasion idéale pour enclencher la machine. Du fait du timing, tout d’abord: rien n’est perdu pour le Standard, qui ne compte par exemple qu’un point de moins qu’Anderlecht, et la trêve internationale a probablement remis les esprits à l’endroit. Le mercato est clos, ce qui peut également libérer les joueurs.

Mais du fait de l’adversaire ensuite et surtout: voilà presque dix ans que Sclessin ne réussit pas aux Carolos. La dernière victoire des Zèbres à Liège date en effet du 31 octobre 2008, il y a neuf ans (1-2 avec des buts de Iajour et Habibou). Certes, les plus superstitieux remarqueront qu’à l’époque, le Standard avait alors… été champion. Pas sûr toutefois qu’en cas de défaite, cela mette du baume au coeur de supporters liégeois à bout de nerfs et qui mettront le feu à Sclessin, au propre comme au figuré.

Charleroi, de son côté, n’est jamais arrivé dans un tel état de grâce à Sclessin depuis cette victoire en 2008. Un 18/18 ferait entrer les hommes de Felice Mazzù un peu plus dans l’histoire du club et enverraient un message à toute l’élite belge. Reste à espérer que dimanche, ce sera le football qui l’emportera et que nous n’assisterons pas au même genre d’événements déplorables que ceux qui ont marqué les derniers derbys wallons. Une seule chose, probablement, pourrait l’empêcher: une victoire du Standard…

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Commentaires

Commentaires

8 thoughts on “Une première victoire carolo à Sclessin depuis presque dix ans?

  1. Ben oui, faut bien l’avouer, ce scénario n’aurait rien d’anormal, vu la situation contraire des deux clubs.
    Les nôtres devront être attentifs Durant 90 minutes, pas absents 15 min comme face à Zulte, ou les 6 premières minutes contre Bruges. S’ils parviennent à faire ça, tout reste possible, même si, de l’autre côté, il y aura un certain Mazzu.
    Et là, je crains que Sa pinto ne fasse pas le poids tactiquement !
    Alors, moi, ce que j’aimerais voir au Standard, c’est un certain Eric Gerets être nommé CONSEILLE TECHNIQUE, chargé de chapeauter l’entraîneur et le conseiller en coulisses.
    Car pour Sa Pinto, il serait temps qu’il revoie sa copie, car son entêtement à aligner toujours les mêmes en « zappant » les jeunes du club, comme Fioré, Lavallée, Déom au profit des plus anciens, cet entêtement pourrait nous être préjudiciable, surtout quand on voit ceux qu’il met à la place (Layfis, soit, Scholtz, qui est nul part, Marin, qui se cherche toujours, Bokadi) …. Le tout en conservant invariablement son système en 4-2-3-1, soit avec un seul attaquant devant, je crains !

  2. Exact Bennyver, il doit plus rester grand monde ! Quoique ….. Un certain Hellers, voir Vercauteren, également sur la touche.
    Mais bon, attention, je ne dis pas que Sa Pinto doit partir. Je dis juste qu’il faudrait quelqu’un à ses côtés pour lui donner des avis éclairés, comme Gerets, dans un rôle en retrait !

    1. Je disais donc, cher Grendel, que tu as probablement mille fois raisons, et c’est bien dommage. Accepter d’être conseillé par un autre, même supérieur, apparait pour tous comme un aveu de faiblesse. Pourtant, à bien y réfléchir, quand le navire coule à flot, que son plan de depart ne semble pas fonctionner, savoir écouter et reconnaitre ses erreurs ou insuffisances serait faire preuve d’humilité et d’intelligence, tout au contraire. car on a tous sans exception intèrêt à apprendre des autres. Mais bon, je sais, je suis un doux rêveur dans un monde qui ne laisse que peu de place au bon sens.

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