Le Standard a subi une perte de 5 millions d’euros brut la saison dernière, soit du 1er juillet 2015 au 30 juin 2016. Et pourtant, il y a quelques semaines le club liégeois annonçait un bénéfice de 572.000 euros, alors que le club avait accusé une perte de 6,7 millions l’année d’avant.

En réalité, le bénéfice net d’environ un demi-million d’euros s’explique par une astuce de comptabilité. La plus-value du transfert de Steven Defour en 2012 (ndlr. 3,7 millions) n’a été incluse que dans les chiffres de cette année, d’où le bilan positif.

« C’est exact que cet argent n’est pas rentré dans les caisses su club la saison dernière, mais c’est un bénéfice qui a bel et bien été réalisé et qui n’a jamais été repris dans les comptes annuels. Nous avons tout simplement suivi la réglementation fiscale », explique le club principautaire.

8,6 millions de transferts sortants

Par conséquent, le capital propre du club (qui est considéré comme la valeur de l’entreprise) a baissé de 10,3 millions à 7,1 millions. Quand on regarde le résultat opérationnel (recettes/dépenses sans les transferts), on constate que les Rouches sont dans le rouge à hauteur de 12,5 millions (44 millions de dépenses pour 31,5 millions de recettes), soit plus qu’en 2014-2015 (11,9 millions). Les transferts sortants, qui ont rapporté 8,6 millions d’euros, ont pu quelque peu limiter la casse.

Cette saison, le Standard peut déjà compter sur un coup de pouce financier important grâce à un pourcentage à la revente de l’ordre de 35% (!) pour le transfert Batshuayi de Marseille à Chelsea (négocié par Duchâtelet à l’époque). Soit un montant de 14 millions d’euros! « Le mercato 2016-2017 est d’ores et déjà réussi », se réjouit le club liégeois.

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