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« Je n’irai jamais au Standard »

Clinton, vous venez de retrouver une place dans le onze après quelques matches sur le banc. Comment avez-vous vécu cette mise à l’écart ?

C’était la décision du coach, qui estimait que j’avais besoin de repos. Rien d’autre. Il est vrai que j’avais jusque-là enchaîné 22 matches à haute intensité. Je ne l’ai pas pris comme une punition. Je me suis efforcé de faire le rôle qui me revenait en étant sur le banc, en encourageant mes coéquipiers et surtout en redoublant d’efforts sur le côté.

Quel est votre rapport avec Stergos Marinos, qui vous a remplacé avec succès ?

On s’apprécie énormément. On travaille parfois ensemble à la salle et il me donne quelques conseils, on parle, on rigole… Humainement et professionnellement, tout se passe bien avec lui, il n’y a pas de concurrence malsaine. Je suis content de ce qu’il a réalisé ces dernières semaines. C’est un bosseur et il le mérite.

Vous n’avez pas eu peur que votre passage sur le banc éloigne l’intérêt de certains clubs à votre égard ?

Pas du tout. J’ai décidé de ne pas partir cet hiver parce que c’était une évidence pour moi, je voulais poursuivre l’aventure avec les Zèbres et je ne regrette en rien ce choix.

Après deux mercatos où votre nom a été cité çà et là, on se dit qu’un départ l’été prochain se dessine. Ce sont vos derniers mois à Charleroi ?

Je ne ferme la porte à rien et suis ouvert à toute proposition. Mais on verra en temps voulu. Pour l’instant, je n’ai en tête que l’objectif du club d’atteindre les Playoffs 1 et, pourquoi pas, décrocher une place européenne.

En remplissant cet objectif, vous vous diriez davantage que vous pourriez partir l’esprit tranquille ?

C’est clair que je veux quitter le club en bons termes et, surtout, en laissant une bonne image de moi. Je suis quelqu’un qui n’a jamais triché, j’ai toujours donné le meilleur de moi-même. Mehdi Bayat a clairement dit qu’il ne m’empêcherait pas de partir si une proposition à ma juste valeur était faite. Peut-être aurais-je déjà pu partir l’été dernier (NDLR : à Genk) ou cet hiver (NDLR : un club de Premier League, notamment, est venu aux nouvelles), mais je n’ai pas eu envie de faire le forcing pour partir. 1) Parce que je ne veux pas lâcher l’équipe ; 2) Parce que j’ai un objectif avec ce club ; 3) Parce que ce club m’a permis de me mettre en valeur et que je lui suis reconnaissant. Partir du jour au lendemain, ce serait faire comme si tout le mérite de ma progression ne revenait qu’à moi-même. Je ne retrouverai jamais un club comme le SC Charleroi.

Dans votre plan de carrière, vous vous verriez plutôt partir directement à l’étranger ou rejoindre un club du top belge ?

Les deux sont à envisager. Mais la seconde option est peut-être la plus intéressante. Beaucoup négligent le championnat belge mais il y a quelques grosses écuries, et on peut le voir dans le parcours européen de certaines.

Vous considérez le Standard comme un club du top belge ?

En tout cas, jamais je n’irai au Standard. Par respect pour les supporters et les gens qui m’ont donné ma chance ici. Et pour l’instant, le premier club wallon, c’est Charleroi, qui a un beau projet et une belle structure.

Y a-t-il un club belge qui vous fait rêver ?

Rêver… Il n’y en a pas un qui me vient comme ça même si je me vois dans tous les grands clubs du championnat.

Et à l’étranger ?

J’aime assez le championnat allemand. Un club comme Dortmund, familial et qui a une bonne philosophie du foot, me plaît plutôt bien.

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