Après les débordements qui ont mené à l’arrêt du match à Charleroi, la joute européenne entre le Standard et l’Ajax a également été marquée par des jets de fumigènes et de pétards. Ce sont des supporters ajacides qui ont provoqué l’arrêt temporaire du match. Pour le reste, on retiendra le réveil trop tardif des Rouches, éliminés de l’Europa League.

Les données de la rencontre étaient claires avant le lancement de cette nouvelle soirée européenne : si le Standard (qui recevait l’Ajax) et le Celta (qui jouait au Panathinaïkos), qui comptaient tous les deux 6 unités, réalisaient le même score, la différence de buts, puis, éventuellement, le nombre de buts inscrits, pouvaient rentrer en ligne de compte. Et à ce petit jeu comptable, c’était le Standard qui, au moment d’aborder son sixième et dernier match de poule, était devant, avec une différence de buts de +2, contre +1 pour le Celta, même si l’équipe galicienne avait inscrit un but de plus (8 pour 7 à l’équipe liégeoise).

Un autre critère pouvait également départager les deux équipes, à savoir le plus grand nombre de buts inscrits à l’extérieur. Pour que ce soit d’application, le Standard devait battre l’Ajax 3-2 et Vigo s’imposer 0-2 à Athènes face au Panathinaikos. Pour simplifier la donne, le Standard n’était donc vraiment assuré de fêter sa qualification que s’il réussissait le même résultat que Vigo à Athènes (une victoire, un partage ou une défaite), avec un écart de buts égal ou supérieur.

Après quelques minutes de jeu, les supporters de l’Ajax ont balancé des fumigènes et des pétards sur le terrain. Un fumigène terminait également sa course dans une tribune occupée par des supporters liégeois. Ce qui a nécessité l’arrêt de la rencontre pendant quelques minutes. Dans le même temps, Guidetti faisait 0-1 pour le Celta en Grèce. Dès la reprise à Sclessin, Dompé « mettait le feu » dans la défense adverse. Sa frappe était cependant repoussée par le dernier rempart adverse. Mais le premier moment chaud, sur le terrain, survenait à la 25e lorsque Fiore repoussait la balle sur la ligne de but. Le tout, sous les yeux de Roberto Martinez, le sélectionneur belge.

C’est à la 28e minute de jeu que Tete ouvrait la marque d’une frappe puissante. Un but somptueux dans sa conclusion. Dompé tentait de réagir, mais sa tentative n’était pas cadrée. C’est donc sur le score de 0-1 que les deux équipes rentraient aux vestiaires pour quinze minutes de repos. Un premier acte assez vivace qui n’a cependant pas permis aux visités de trouver la faille dans la défense adverse. Il faut dire que les Rouches devaient se montrer plus précis dans leurs gestes techniques s’ils voulaient réellement mettre en difficulté de solides Ajacides.

Dès la reprise, il fallait une sortie du gardien de but visité afin de repousser la balle de break. Conscients qu’ils devaient réagir, les Rouches répliquaient. Mais une fois de plus, la précision en zone de conclusion manquait cruellement. La donne était similaire à la 63e lorsque le tir de Raman, pourtant en position idéale, passait de peu à côté de l’objectif. C’est à la 84e que les Rouches égalisaient. La reprise de la tête volontaire de Raman, après un centre précis de Goreux, redonnait quelque peu espoir aux Liégeois.

Alors que les Principautaires tentaient le tout pour le tout, c’est El Ghazi qui se créait la plus belle occasion de cette fin de rencontre. Dans l’autre rencontre du groupe, c’était 0-2 pour le Celta Vigo sur la pelouse du Panathinaïkos. C’est donc le club espagnol qui se classe deuxième de cette poule, au grand dam des supporters du Standard qui espéraient voir leurs favoris poursuivre leur aventure européenne. Le club liégeois est donc éliminé.

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