Le mot de « Gerouche » : DANSONS TOUS ENSEMBLE

Chers supporters,

Quelle était belle cette image dimanche soir, au vu de la petite farandole de joie improvisée par notre staff, à l’issue de la rencontre remportée de bien belle manière, dans une Ghelamco Arena qui ne nous avait guère réussit ces dernières années ! A une tribune près, nous aurions eu droit à un remake de « singing in the rain », ou plutôt « dansing in the rain », version Venanzi.

Quel beau quart d’heure aussi, en seconde période, des œuvres de nos joueurs, transformés l’espace de ce temps en véritables artistes du ballon rond et produisant un football rarement vu sous notre Jupiler lattitude !

Dans ce contexte, il me parait de plus en plus difficile, voire hautement improbable, d’envisager le remplacement du coatch en place, n’en déplaise à tous ces articles sortis précipitamment et un peu à l’aveugle, voici déjà bientôt un mois.

La reconduction de Sa Pinto ne fera certes pas que des heureux, ses choix ayant souvent été contestés car tout simplement contestables, mais là, il faut bien l’avouer, l’homme nous étonne favorablement tout de même, surtout dans ses remplacements.

J’étais pourtant une fois de plus sceptique en voyant la titularisation d’entrée de jeu de Koutroubis, de Carlinhos aussi, le coatch se permettant de laisser le désormais inamovible Luyindama sur le banc, et le brillant Vanheusden en tribune.

Or, le premier, mis à part sa « prise de catch » qui aurait pu provoquer un pénalty, s’en est tiré haut la main.

Quant au second, même s’il fut assez effacé dans l’ensemble, a néanmoins contribué, par ses déviations surtout, son placement aussi en zone de finition, à la réussite que l’on a connu. Carlinhos n’est certes pas l’homme qui va remonter les bretelles de ses partenaires, mettre son bleu de travail et tirer ainsi l’équipe vers le haut, son impact sur le jeu étant toujours nettement insuffisant, mais, quand l’équipe tourne bien, il peut faire mal, lui aussi, surtout quand il est entouré de travailleurs talentueux comme Carcela et Junior.

Quant à la montée de Cimirot, la preuve fut une fois de plus apportée qu’un poste dédoublé s’en trouve systématiquement renforcé, la présence de deux meneurs de jeu au lieu d’un seul dans le premier acte nous ayant permis de faire la différence.

Cela étant dit, j’aimerais revenir, comme exposé avant, sur le pénalty non sifflé en faveur des Gantois, que tous les commentateurs sans exception ont qualifié de véritable scandale.

C’est bizarre, tout de même, comme la vérité d’un jour peut différer d’un match à l’autre. En effet, ces mêmes commentateurs avaient trouvé une action tout à fait identique du joueur Grec à Charleroi comme anodine, voire un simple fait de match ne méritant pas un carton sur Desolleil, si je ne m’abuse, les deux joueurs s’étant aussi cette fois-là enroulés et enlacés bizarrement pour finalement choir ensemble, sans qu’une seule levée de bouclier et de protestation ne fut prononcée, l’action ayant été jugée partagée par les deux antagonistes.

Loin de moi l’idée d’applaudir le mouvement du bras de Koutroubis, tant vers le cou que vers le maillot du joueur Gantois, ce dernier ayant du reste répondu par un geste analogue, mais ce genre de pratique est hélas monnaie courante sur une pelouse, tant sur les corners que dans les situations de jeu.

Quoiqu’il en soi, le préposé au var a payé le prix fort pour cet « oubli », alors que, dans d’autres circonstances, ou pour d’autres clubs, aucune sanction ne tombe, le plus souvent.

Il y a donc bel et bien des clubs qu’on ne peut flouer, c’est une certitude.

Pire, j’apprends même ce matin qu’une certaine presse condamne l’annulation du but Gantois, pour fait de poussette dans le dos, prétextant que le var n’avait pas à intervenir sur ce genre d’action !

Un comble, quand on se rappelle l’annulation de notre but à Genk, qui, elle, était considérée comme tout à fait logique et en respect du règlement du var.

Bref, plus aucun spectateur normalement constitué n’y comprend plus rien au final, devant tant de contradictions.

IL serait grand temps que la fédération prenne position et adopte un règlement à l’égard du var un peu plus clair.

Tout le monde y serait gagnant, c’est une évidence.

En attendant, le Standard est plus que jamais en embuscade et nos adversaires commencent à sentir le souffle de notre équipe dans leur dos.

Ce Standard-là est t’il capable de nous refaire le coup de 2010, lors de la 1ére version des playoffs ?

L’avance de Bruges reste non négligeable, bien sûr, mais en foot, on ne sait jamais. La confiance qui habite une équipe peut très bien s’envoler du jour au lendemain, sous la pression le plus souvent, alors qu’une autre formation libérée comme la nôtre peut parfois tout se permettre quand tout lui réussit.

Imaginons que nous disposions de ces mêmes Brugeois, chez nous, lors du match retour, alors qu’ils auraient déjà perdu des plumes auparavant, nous pourrions très bien leur disputer le titre lors de la dernière rencontre ….. au stade du Pays de Charleroi. Ce serait de la pure folie, assurément, dans un stade qui le serait tout autant.

Bon, ce scénario reste hautement improbable, mais quand même, avouons que ce serait trop drôle, surtout après une saison où nous fûmes à deux doigts de ne rien glaner, et qui nous verrait en fin de compte tout raffler !

Le monde du ballon rond est ainsi fait, meublé de scénarios les plus fous, les plus contradictoires, et c’est sans doute ce qui en fait la beauté aussi, parfois.

« La vie n’est pas toujours un long fleuve tranquille », titrait un film ou un livre d’un auteur bien connu.

Je dirais donc qu’il en est de même d’un championnat, étalé sur quelques mois, et dont l’issue est le plus souvent imprévisible.

Gérouche

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