Le coach a déjà frôlé le licenciement à deux reprises mais s’en est toujours sorti.
Inutile de le répéter une nouvelle fois, Yannick Ferrera joue son avenir à la tête du club liégeois, ce dimanche. Pour le moment, le jeune technicien est plutôt parvenu à maîtriser la pression inhérente au métier, et encore plus importante en bord de Meuse.
Pour le comprendre, il faut remonter au dernier mois d’octobre. Incapable de remporter l’un de ses cinq premiers matches de championnat, avec un seul nul et quatre revers, son siège était déjà éjectable avant un déplacement à Charleroi. Dans des circonstances particulières, il avait remporté ce choc wallon (2-3) qui restera dans l’histoire s’était donc donné un petit peu d’air. Ce succès avait sécurisé son poste mais lui avait surtout permis d’entamer une belle série de dix-sept points sur vingt-sept et donc de remonter à des places davantage en adéquation avec les ambitions liégeoises.
En mars dernier, il avait fait le même coup. Grandement menacé après le revers à Malines, synonyme de septième place finale et donc d’élimination des playoffs 1, il devait absolument remporter la Coupe de Belgique pour avoir une chance de terminer la saison. Là aussi, il avait trouvé les bons mots et le bon système pour venir à bout de… Bruges et donc de remplir les objectifs fixés par la direction, à savoir une qualification pour la prochaine Coupe d’Europe.
Cet après-midi, il espère récidiver, même si, cette fois, rien ne garantit qu’un succès suffise à le sauver, tant la majorité de la direction ne le suit plus. S’il y parvient tout de même, il gagnera encore en expérience, ce qui lui sera assurément profitable lors de la suite de son parcours qui ne s’arrêtera pas à cette aventure liégeoise.
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