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Le mot de « Gerouche : MIRACULO

Chers supporters,

Eh oui, Dieu existe, et ses miracles avec lui ! Même si loin de moi l’idée de mêler la religion et nos croyances au sport, sujet bien dérisoire quand on voit la misère qui sévit partout dans le monde.  Rien ne m’irrite d’ailleurs plus que ces signes de croix effectués à tout va de la part de certains joueurs avant de monter sur le terrain, plus démonstratifs et risibles que toutes autre chose ! Mais la preuve nous  a été donnée que rien n’est impossible quand on y croit, pas plus tard qu’hier soir, dans une fin de match de folie et un stade qui l’était tout autant ….. Rendu complètement fou par une issue d’autant plus heureuse qu’elle nous apparaissait hautement improbable, quelques minutes plus tôt.

Bref, le meilleur des scénarios, après ce qu’on a longtemps cru comme devant être le pire, récompensa notre équipe et couronna un esprit de groupe, de révolte, nous laissant encore entretenir quelque illusion quant à une éventuelle qualification pour ces PO1.

Car très honnêtement, comme la plupart hier à cinq minutes du coup de sifflet final, j’étais anéanti, ayant remisé tout espoir de qualification aux  oubliettes et contractant des doigts à foison la petite balle en caoutchouc destinée à entretenir leurs muscles, plus par nervosité que par nécessité. Ceci sans même parler de la sortie de Luyindama dont nous serons aussi et plus encore privé au Mambourg, ce constat sans remettre en cause le moins du monde les décisions arbitrales, pour une fois.

Bizarre ou logique, au demeurant, pour une rencontre qui n’opposait pas notre phalange à un club néerlandophone, voire à un ténor du championnat ou du G5, et n’ayant donc souffert d’aucune décision discriminatoire de l’un par rapport à l’autre, et plus particulièrement en notre défaveur, comme souvent !

Comme quoi les arbitres peuvent être bons, parfois ….. quand ils ne subissent aucune pression.

Tout ceci me conduit à partager avec vous une évidence, que nul désormais ne peut plus nier : notre équipe n’est jamais aussi bonne que lorsque l’adversaire d’en face joue le jeu, de concert, et jamais aussi mauvaise ou du moins à la peine quand l’autre se cantonne dans sa zone défensive, exploitant les moindres occasions de contre pour lancer dans notre dos des raids meurtriers à la vitesse de l’éclair. Anderlecht, du reste, n’avait point procéder autrement dernièrement, malgré son statut différent, utilisant le seul Sofiane Hanni comme exécuteur de leur sinistre plan, Rednic ayant par conséquent bien retenu la leçon et ayant utilisé à son tour cette arme redoutable, même si je déplore son analyse de fin de match. En effet, j’ai été un peu courroussé quand ce dernier osa affirmer à l’antenne que son équipe aurait mérité de l’emporter, vu que le Standard n’avait procédé que par phases arrêtées et des déviations ! Quelle mauvaise foi, pardi ! Et comment aurait t’il fallu que nous procédions, alors, selon lui, face à un jeu aussi fermé ?

Cette « parenthèse » refermée, je dois bien reconnaitre que,  jusqu’hier soir, je ne connaissais ni n’avais jamais entendu parler de cet Owoniyi, dont la vitesse et la puissance nous ont fait très mal, lors de chacun de ses raids, sa prestation ayant pu encore être couronnée davantage de succès, c’est tout dire. Et comme pour toute pierre, il fallait un bon lance pierre, incarnée par un certain Govea, joueur très intéressant s’il en est et qui ferait les beaux jours de biens des clubs, le nôtre y compris.

Comme quoi il n’y a pas que le seul Morioka dans notre compétition dans le rôle de distributeur et de meneur de jeu, championnat finalement bien plus relevé qu’il n’y parait de prime abord.

J’en viens donc tout naturellement à la question suivante : ayant mené au score rapidement, tant en 1ére mi-temps qu’en seconde, fallait t’il vraiment, comme le suggérait par ailleurs les chroniqueurs, continuer à jouer si haut pour nous mettre à « l’abri » ? Au vu de ce qu’il s’en suivit, personnellement, je dirais NON, cent fois NON !

Contre ce genre d’équipe, face à ce type de stratégie, quand on la chance de déverrouiller le cadenas, de contrecarrer le plan établi par le stratège d’en face, il nous faut selon moi inverser la donne et prendre l’adversaire à son propre jeu.

Que nous soyons, dans ces conditions, et à dix contre onze, parvenu à émerger n’en n’est que plus beau, mais il nous faut impérativement, me semble t’il, retenir la leçon pour les joutes à venir, Sa Pinto en premier, bien évidemment, sans quoi les miracles risquent de ne pas se répéter.

Loin de moi, toutefois, l’idée d’affirmer qu’il nous faut en revenir à un système à un seul attaquant, mais, contre certaines équipes, il m’apparait évident qu’il vaut mieux se positionner plus bas, tout en gardant à l’esprit qu’il ne nous faut jamais laisser trop d’espace entre nos lignes. Car, à moins de détenir dans nos rangs des joueurs capables de plonger à la poursuite des fuyards, avec une vitesse comparable si pas supérieure à celle de leurs opposants, pareilles mésaventures et déconvenues se répèteront, inexorablement, quelles que soient les qualités de nos défenseurs.

Sachant cela, et sachant aussi qu’il nous faut gagner un maximum de points lors des quatre rencontres à venir, le choix tactique ne sera bien évidemment pas facile à effectuer dans les prochains matchs, finale de coupe comprise.

Néanmoins, au rayon des satisfactions et même des grandes satisfactions, on ne peut passer sous silence la  prestation quatre étoile de … Medhi Carcela.

Dire que nous avons tous douté, moi le premier, de son apport à l’annonce de son retour. Or il fut, à n’en pas douter, notre meilleure arme, hier soir, se permettant même le luxe de jouer jusqu’au terme de la rencontre, là où tous pensions qu’il n’était pas en mesure de tenir nonante minutes. Mea culpa, une fois de plus, tous autant que nous sommes pouvons-nous tromper, et c’est tant mieux. Seule sa meilleure place reste à déterminer, une fois pour toute, alors que notre équipe manque furieusement d’un bon gaucher en position avancée.

L’absence de Luyindama, à Charleroi, quant à elle, nous sera à priori hautement préjudiciable, mais nous devons nous persuader que nul n’est irremplaçable, à condition de ne pas jouer là-bas à visière découverte, sachant surtout que c’est notre hôte d’un soir qui est censé prendre le jeu à son compte, ce qui devrait bien mieux nous convenir. Et puis, à bien y réfléchir, notre colosse Africain ne nous a pas empêché, ces derniers temps, de prendre des buts plus qu’il n’en faut, et que la paire Laifis-Koutroubis, moins exposée si elle évolue plus bas, pourrait parfaitement s’en sortir.

Enfin, et là le constat n’est pas nouveau, le but venu d’ailleurs de Pocco ne peut cacher ses manquements, hélas ….

L’homme s’essouffle, c’est une certitude. Comment expliquer autrement son absence lors des incursions, pour ne pas dire des promenades de santé d’Owoniyi, sur son flanc droit, notre pocco étant incapable de revenir, en mettant en difficulté ses partenaires en défense, Luyindama devant se substituer sur son flanc, et Koutroubis se retrouvant par la même occasion bien esseulé.

La seule solution envisageable à l’avenir, pour lui, me semble t’il, c’est de l’aligner un cran plus haut, en soutien exclusivement de l’attaque, et laisser la place de back gauche  à Collins Fai, bien plus rapide. Ce ne serait certes pas lui faire injure que de reconnaitre désormais ses nouvelles limites liées à son âge.

J’ai du reste entendu çi et là que Sa Pinto avait eu tort de chambouler sa compo, face à Mouscron, ce que je ne prétendrai pas, tout au contraire. Certains joueurs avaient beaucoup donné, ces derniers temps, et le Standard recèle suffisamment de solutions dans son effectif pour faire « tourner ». Il fallait aussi du reste, donner du temps de jeu à Koutroubis précisément en vue de la prochaine finale, si on ne voulait pas passer à côté de ce beau rendez-vous.

Quant au retrait de Marin, face à ce type d’opposant ne laissant que peu de solutions à la distribution, il m’est apparu somme toute logique, lui aussi.

Comme quoi Sa Pinto, malgré tous les griefs qu’on a pu lui adressés, n’est somme toute pas si mauvais tactiquement qu’on l’imaginait initialement et mérite plus de crédit.

Allez Standard, et place désormais au prochain Derby Wallon, en espérant que ce dernier ne dégénère pas, comme les précédentes saisons.

Votre serviteur,   Gérouche

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7 thoughts on “Le mot de « Gerouche : MIRACULO

  1. Salut Gerouche, j’ai posté mon ‘mot’ en même temps que toi, mais on se rejoint sur pas mal de sujets, ouf!
    J’ai un peu plus de temps cette semaine vu les congés,… ce qui m’a permis de rédiger mon petit mot.
    Bonne semaine.

  2. Quand on joue haut, il faut presser au milieu pour éviter les ouvertures dans le dos de la défense, l’absence d’Agbo et la fatigue du match de coupe (Mouscron se reposait pdt ce tps), voire de la célébration de la qualification ont empêché le Standard de réaliser le pressing sans faille.

  3. Tout à fait, kick and rush, et je ne suis du reste pas le seul à devoir lui dire merci, hein, ! Comme je l’ai dit, je n’ai rien contre le joueur, mais son âge est là pour un poste qui demande énormément de vélocité. Mais son apport offensif a été bien reel …… Je n’en disconviens pas !

  4. Merci Gerouche
    Intéressante l’analyse sur le jeu trop haut trop bas ..
    Carcela, j’avais aussi mes doutes surtout qu’il n’avait pas plus joué en Grèce que Koutroubis.
    Bonne question . Quelle est sa meilleure place. On a besoin d’un avant gaucher dis-tu. Mais le petit bémol avec Carcela, c’est que c’est un gaucher qui aime jouer à droite pour rentrer dans le jeu. Ca n’allait pas fort d’ailleurs en début de match. Il a performé par la suite au milieu. Et quand il joue à droite. edmilson est obligé de jouer à gauche au détriment de ses centres.
    Alors dilemme. S’il joue en 10 on en revient à une sorte de 4231, alors que la métamorphose est en partie due aux deux Avants de pointe.
    Je dis pas qu’il faut l’enlever évidemment mais le 4-1 contre Brugge, c’est le foot que j’aime avec des débordements et centres..
    Enfin en attendant on oublie Carlinhos.
    A propos celui-là. Il fait partie des arnaques citées par foot magazine comme Ochoa, l’imposture.
    Quant à Poco fortement critiqué par beaucoup, je le préfère encore à Cavanda que je remplacerais par FAI sur son bon pied.

  5. Bonjour Van Moer. Effectivement, nos trois hommes derrière l’attaquant dans le 4-2-3-1 de Sa pinto pose problème ! Mpoku, droitier qui prèfère jouer à gauche et donc rentrer, exactement comme Medhi à droite ….. Pas bon du tout ça ! Ma conviction est que Junior doit impérativement rester à droite et devrait avoir son double à gauche (pocco ?) . A défaut, je ne vois comme seule solution que Polo à cette place, et Medhi plein axe ….. Mais où mettre Emond alors ? DILEMME, comme tu dis

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