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Le mot de « Gerouche » : ECHEC ET MAT

Chers supporters et lecteurs de ce site,

J’avais écrit, pas plus tard que la semaine dernière, que si le Standard ne parvenait pas à s’imposer à EUPEN, c’était à désespérer.

Force est de constater que c’est, hélas, bien le cas, et que mon pronostic se voulait trop optimiste !

Encore un WE à oublier au plus vite, du moins dans le domaine sportif.

Rappelez-vous, il y a quelques temps, je vous avouais que la couleur ROUGE m’avait toujours collé à la peau comme une tique,  que cette même couleur ne m’avait valu que des déboires et désillusions, quand bien même elle rime avec passion.

Dire par conséquent que l’activité sportive du dimanche avait bien mal commencé pour moi serait donc un euphémisme, avec ce Grand Prix de Singapour, lancé exceptionnellement sous la pluie, alors que j’escomptais et attendais impatiemment de voir Vettel et les Ferrari devant, laissant Hamilton et sa Mercedez à bonne longueur, comme à l’issue des séances d’entrainement. J’en fus pour mes frais.

Un peu à l’image de ce qui s’est aussi passé au Kerhweg, les débats étaient à peine commencés que les dés étaient pipés. Ici, ce coup du sort fut plus du au démarrage ultra rapide de l’ami Raikkonen, équipier de Vettel, qui surprit tout le monde et parvint à se hisser, voir même dépasser ce diable de Verstappen, dont je craignais la fougue comme la peste.

La presse avait pourtant évoqué le risque de voir notre homme forcer la porte au départ, coûte que coûte, mais c’était sans compter aussi sur la manœuvre de Vettel, classique certes, mais qui referma la porte pour aborder le virage à l’extérieur et le passer dans les meilleures conditions. A deux de front, ce tour de force n’aurait pas porté à conséquence, mais à trois ….. Résultat, le bouillant hollandais, au lieu de s’effacer, décala lui aussi vers la gauche pour accrocher l’autre Ferrari qui alla percuter la roue arrière de son équipier plus en avant. La course était terminée avant même de commencer et le titre, probablement, joué en faveur des flèches d’argent.  Ambiance !

Quatre heures plus tard, donc, c’était comme on dit, « rebelote », avec un scénario de déjà vu, notre équipe ayant semble t’il oublié, une fois encore, qu’un match peut se jouer dès le coup d’envoi.

Faudrait peut-être envisager de rapatrier Guy Luzon, qui avait fait sienne cette façon d’aborder une rencontre, surtout quand on sait que les équipes font souvent preuve de déconcentration au coup de sifflet initial, ou, plus courant encore, après un but encaissé.

Sur la seule action valable du match des Eupennois, à peu de chose près, concrétisée  par l’inévitable Mbaye Leye, le doute et la confiance, déjà, avaient changé de camp, et le Standard était replongé dans ses tourments.

Pourtant, les joueurs n’ont rien lâché par la suite, ont tout donné, auraient mérité au final de l’emporter.

Toutefois, la maladresse, par deux fois, de Mpoku, qui parvint à rater l’immanquable avant de réaliser l’impossible, un manque flagrant de percussion vers l’avant, aussi, de relance efficace et bien pensée, d’infiltration par les flans, surtout, ont fait le reste, face à une équipe qui avait comme par magie retrouvé son envie, sa cohésion, son esprit de corps, l’espace d’un soir.

Désolant, vraiment, alors que le Standard avait un besoin urgent des trois points, afin de les relancer dans la course aux PO1.

Or, en écrivant ces lignes, j’apprends à l’instant que René Weiler a été limogé du côté du parc à frites, sans doute à raison, malgré un titre reconduit de bien pénible façon, l’affaire Kumst ayant eu raison de l’entêtement de notre homme. Faut t’il en faire de même à l’encontre de Sa Pinto ? La question est posée et mérite, sans doute et avec vous tous, d’être approfondie.

Car, comme pour notre match face à Charleroi, le constat reste le même. S’il est exact que notre entraineur apporte de la grinta sur le terrain, la disposition des pions et leur utilisation laisse à désirer, à n’en pas douter.

Bien sûr, chacun sait qu’il y a dans chaque supporter un entraineur, un sélectionneur à part entière, avec autant d’avis différents. Mais, tout le monde, cependant, s’accorde à dire que Carlinhos nous serait bien plus utile un cran derrière, pour orienter le jeu vers l’avant. Persister, tout au contraire, et contre vents et marées à aligner une paire peu complémentaire et au jeu similaire, chacun faisant doublon, semble à tout le moins se priver de la plus élémentaire créativité.

Pire, que sera-ce face à des adversaires autrement plus costauds, quel sera le dispositif défensif du coatch ? On peut d’ores et déjà se le demander !

Bien sûr, il n’a pas tout à fait tort, SA Pinto,  quand il dit devoir tout reconstruire ! Mais, il faut bien l’avouer, la perspective de pouvoir jouer les PO1 s’éloigne déjà méchamment, et nous ne sommes qu’en septembre.

Sur le papier, nos problèmes restent multiples, et cela à tous les niveaux, ceci même si la défense rassure quelque peu. Mais évincer l’infortuné et trop lent Scholz était t’elle la bonne décision, au final, décision que je cautionnais aussi pour ma part ? Un lecteur sur ce site a évoqué la présence de Luyindama en lieu et place d’Agbo ou Bokadi, comme l’avait si bien fait Jeunechamps, ces deux-là ne semblant convaincre personne, et réinstallant de ce fait le norvégien à son poste. Pas con du tout, quand on sait que Luyndama, outre son physique de déménageur, pourrait apporter sa vitesse en perte de balle pour compenser les manquements de notre ami Alexandar, voir le couvrir.

Derrière l’attaquant, et là, j’attends impatiemment le retour aux affaires de SA, Cop me paraissant pour l’instant trop court pour assumer seul la tâche devant, un trio composé de Mpoku, un des rares à donner satisfaction, Edmilson, Emond ou Djenepo au centre, et Ndongala à droite, devrait tenir la route et donner satisfaction.

Enfin, les postes de back sont sujets, eux aussi, à caution, tant il est évident que Fay n’est pas à niveau, (où était t’il sur le 1er ballon du match, laissant Luyindama s’occuper seul de Verdier, au point de corner),  que Pocco tarde à retrouver le sien, et que Cavanda n’a pas encore eu l’occasion de montrer grand-chose, ceci sans oublier que nous comptons toujours dans nos rangs Goreux et Luchkevich, qui ne présentent pas non plus une garantie d’amélioration, loin de là.

Or, que fait t’on, dans le football moderne, quand on n’a pas les bons hommes qu’il faut aux postes souhaités ? On revoie sa copie, on s’adapte …… Rien de tout ça chez notre entraineur, qui persiste et signe.

Plus que jamais, jouer en 3-5-2 me parait être la seule solution, pour le moment, d’évoluer positivement, de sortir de l’impasse.

Donc, si vous voulez mon avis, évincer Sa Pinto ne serait pas la solution, sauf si …… Sauf si notre homme ne changeait pas son fusil d’épaule, restait inflexible à toute nouvelle orientation du jeu, à toute suggestion.

L’idéal serait de le conserver, car tout recommencer serait une nouvelle perte de temps, d’argent, peut-être de points plus encore, mais fasse que le Saint Esprit ai envers lui une visite amicale de la nuit, un peu comme pour l’oncle Picsou, alias monsieur Schroutch, confronté à la visite des trois esprits la veille de Noel, à toute fin de le remettre sur le droit chemin.

Cela étant, l’équipe pourrait ressembler à ce qui suit :

Emond              Sa

Mpoku                   Carlinhos

Poccognoli             Agbo                 Ndongala

Layfis – Scholz – Luyindama

Ochoa

La suite, seul l’avenir nous le dira, et ceci pas plus tard que le week end prochain, face à Lokeren et à un certain Peter Maes, qui aura grande envie de prouver à nos dirigeants qu’ils ont eu bien tort de ne pas recourir à ses services, malgré ces appels incessants du pied..

Votre serviteur et chroniqueur du lundi,   Gérouche

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6 thoughts on “Le mot de « Gerouche » : ECHEC ET MAT

  1. Tu as bien raison il faut accorder du crédit à Sa Pinto qui subit les conséquences des ratés monstrueux de Edmilson et Ndongala à St Trond. Ce jour là s’ils avaient été à la hauteur, nous aurions gagné, Sa et Fai n’auraient pas été exclus et Ricardo aurait disposé d’une défense habituelle contre Zulte (ce sont les chamboulements défensifs qui ont provoqué la débâcle), il aurait aussi pu aligner Orlando à Eupen et sans mieux jouer, ça aurait été suffisant pour gagner.
    L’équipe que tu proposes est probablement ce qui peut se faire de mieux actuellement, avec un bémol pour Ndongala encore bien faible à Eupen et qui ne défend pas bien, je lui préférerais Cavanda ou Luchkevitch si du moins ils sont aptes à tenir 90′.
    Il ne faut pas penser aux PO1, d’abord stabiliser l’équipe et se qualifier en coupe pour repartir de l’avant et on verra, une belle série peut nous replacer avant la fin du premier tour.

  2. Vous avez raison tous les deux et c’est le paradoxe de la situation. L’équipe ne tourne pas mais si elle evitait déjà les quelques erreurs defensives grossières et en mettait quelques uns au fond – car on a des occasions – on aurait quelques points de plus.

  3. Pour moi, c’est une question de confiance. A partir du moment où la moitié de l’équipe est febrile, on ne peut mieux faire. La qualité est là. Sa Pinto doit rester en place malgré un bilan chiffré bien maigrichon……

  4. Tout est question de confiance, et on ne me fera jamais croire que les joueurs s’en fichent et ne donnent pas le max, que tout le staff travail mal, que tous sont bêtes au point de ne pas voir ce qu’il faut améliorer.
    Mais quand la peur paralyse, inhibant les acteurs qui n’osent demander le ballon et qui se cachent, ça devient difficile pour n’importe quelle équipe, aussi talentueuse et bien entrainée soit t’elle.
    Et le pire, c’est que ça fait des mois que ça dure ! Le mal est donc bien profond, et je ne vois qu’un PSY pour remédier à ça, ou ….. quelques belles victoires !

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