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Le mot de « Gerouche » ……. C’EST MA FAUTE

Eh oui, et pour paraphraser Sa Pinto, je plaide coupable, étant le premier responsable de la nouvelle leçon reçue en Venise du Nord.

Je suis coupable de m’être rendu au café pour assister à ce match, alors que mon programme initial du dimanche était tout autre. Doublement coupable d’y être retourné à la mi-temps, après avoir quitté l’établissement où le match était diffusé, après seulement 6 minutes, tiraillé que j’étais entre les deux événements sportifs de ce super Sunday et qui voyait aussi et pour ainsi dire à la même heure, la GP de formule 1 dans nos Ardennes, être lui aussi diffusé sur nos antennes, mon cœur de rouge battant comme depuis toujours pour les bolides du même nom, et avec aussi un penchant certain pour notre Stoffel Vandoorne National, hélas « fourré » dans la mauvaise écurie, ou du moins équipé du plus mauvais moteur. Or, comme après ces 6 premières lamentables minutes, je croyais avoir tout vu et tout compris, le choix avait été vite fait et j’étais bien vite retourner m’assoir tranquillement devant un bon verre, du moins jusqu’au terme du grand prix.

Moment que je choisis pour retourner voir ce qui se passait du côté de Bruges, sans trop d’illusions. Et pourtant, à peine arrivé, ceux qui avaient eu le courage de rester me dorèrent la pilule, m’assurant que le Standard dominait les échanges et méritait de revenir au score. Hélas, je n’étais de nouveau pas arrivé de deux minutes que, patatras, nouvelle déviation malencontreuse de ce tout aussi malencontreux Scholtz, et c’était 3-0 ! La messe était dite.

Par deux fois donc, je pris place devant le petit écran, et, à peine le temps d’être assis que tout partait en « couilles ».

Si on ne peut pas appeler ça porter la poisse, comment dès lors interpréter les événements contraires et contrariant.

Même les supporteurs courageux m’houspillèrent, me conseillant de retourner chez moi au plus vite, en rigolant …… Et ils n’avaient manifestement pas tort.

Je me suis dit, inévitablement, que les temps étaient bien difficiles pour la couleur ROUGE, ou du moins pour ceux qui ont fait leur cette couleur au quotidien, car c’est une évidence que je ne m’explique pas, cette couleur m’a toujours collé à la peau, du moins dans le domaine sportif, depuis toujours, ceci sans même parler du domaine de la politique et du parti qui s’y associe aussi, et bien mis à mal ces derniers temps….. Même si la politique et moi, ça fait deux !

Tout jeune déjà, grand amateur de sport automobile, où les 24 heures du Mans était le rendez-vous annuel à ne pas manquer, mon cœur ne vibrait que pour les bolides rouges au cheval cabré, et cela depuis les années 60, plus précisément depuis 67. Or, comme un fait exprès, depuis cette date, plus jamais la marque Ferrari ne parvint plus à remporter ou même à s’illustrer lors de la célèbre épreuve mancelle. Etait-ce déjà un signe du destin, me signifiant que ma trop grande passion ne pouvait que me jouer des tours, me punissant systématiquement dès l’instant où je prenais fait et cause pour un sportif, une écurie, un club ?

Bref, en deux mots comme en cent, je le répète haut et fort, tout ce qui nous arrive pour l’instant est ENTIEREMENT DE MA FAUTE, et j’en suis très sincèrement désolé, croyez le bien !

Ca, c’était pour aborder le sujet du jour avec humour, avec une parenthèse et un peu de dérision dans ce monde qui l’est tout autant, humour qui peut parfois aider et nous rendre le cœur plus léger, voir prendre tout simplement …. Du recul.

Alors,  pour revenir à  « nos moutons », comme on dit familièrement, que retenir de cette nouvelle prestation désastreuse de nos couleurs ?

Certes, je n’ai pas vu l’intégralité de la rencontre, comme expliqué plus haut, mais suffisamment toutefois pour me faire une idée, bonne ou mauvaise, quant aux commentaires négatifs qui ressortent très logiquement à l’issue de ce résultat.

D’aucun avance dores et déjà que la place de Sa Pinto est compromise et que ce dernier se trouverait déjà sur un siège éjectable ! Ma première réaction est donc la suivante : est-ce vraiment une bonne idée de tout mettre, une fois encore, sur le dos du coatch ? N’oublions tout de même pas que, avant lui, nous avons déjà usé trois entraîneurs, avec, à chaque fois, les mêmes résultats décevants ! Que ce soit Ferreira ou Jankovic, pourtant, tout deux, au départ,  avaient « la quote », et pouvaient être considérés comme des choix judicieux.

Agir dès lors de la même façon avec Sa Pinto me paraitrait hasardeux, ou, à tout le moins, avoir des œillères, et ne pas réellement voir ce qui se passe sur le terrain.

Cet homme ne peut en effet faire des miracles, encore moins anticiper les bêtises de certains joueurs, une fois l’entame du match. Or, qu’a-t-on vu dès l’entame de la rencontre ? Layfis intercepter maladroitement ou insuffisamment un centre adverse, pour le remettre dans les pieds d’un Brugeois à l’affût, avec la conséquence et la sanction immédiate que l’on connait ! Deux minutes à peine, et le ton était donné !

Pire encore, peut-on apprendre à Scholtz à courir, ce joueur etait considéré jusqu’il y a peu comme une  excellent défenseur au demeurant, est systématiquement pris de vitesse dès l’instant où il s’agit de passer la troisième ? En moins de temps qu’il ne fallait pour le dire, tout le travail préparatoire de la semaine était plombé, les meilleures intentions mises à l’eau, par la faute de ces deux-là ! Bon sang, tout le monde sait pourtant très bien que, pour bien défendre, il faut d’abord savoir se retourner rapidement et courir plus encore ! Si tu joues avec un défenseur lent, passe encore, mais deux, comme disent nos camarades flamands, « te veel is te veel ».

Mieux même, quand tu tentes d’intercepter le cuir, soit on le fait convenablement, en le gardant dans les pieds, soit tu le dégages au loin, mais certainement pas en le balaçant n’importe où dans les parages immédiats ! Si on n’est pas capable de faire ça, il vaut mieux laisser passer le ballon et faire confiance à son gardien ! L’illustration du 3ème but et de cette déviation de Scholtz est dans la continuité de ce constat. Alors, malchance ou maladresse ?  Mais certainement pas un manque de motivation, de concentration, comme on tente de nous le faire croire, pas plus que la faute de l’entraîneur, comme pointé du doigt par un certain Alexandre Teklak, qui remet l’organisation défensive en question.

Certains appelleront aussi ces errements, des faits de jeu, mais force est de constater en ce cas qu’ils étaient tous en notre défaveur, ce dimanche.

Après avoir passé nos carences défensives en revue, penchons-nous en peu sur ce qui se passe devant, ou, plutôt, sur ce qui ne se passe pas ! Comment peut-on gagner quand seul un joueur est capable de pousser la balle au fond, et que ce joueur est aux abonnés absents ?

Comment peut-on faire la différence en comptant sur des joueurs sur lesquels on ne compte plus ?  Ce pauvre Raman a du se demander, au coup d’envoi, dans quelle farce on le faisait jouer, un peu à l’image de Belfodil la semaine précédente, qu’il aurait pourtant mieux valu aligner hier, que Benito. Il aurait apporté certainement bien davantage ! Depuis le début de la saison, nous avons mis trois buts, dont deux sur des cadeaux de l’adversaire ! Ca ne nous fait qu’un seul but digne de ce nom en cing rencontres !

Bien sûr, dimanche, Emond était légèrement blessé, semble t’il …… Mmae est sur une voie de garage, et ne me demandez pas pourquoi, alors que nos problèmes devant, tout autant que derrière, sont récurrents  ! Le choix devant devenait par conséquent très limité ! Alors, quand Sa Pinto déclare qu’il faut tout reconstruire au Standard, ce n’est pas faux, et l’accabler de tous nos maux serait la voix de la facilité, sans le moindre discernement, même si, précisément, certains de ses choix sont discutables, comme souvent quand les résultats ne suivent pas.

De tout ceci, il ressort que le problème du Standard ne se situait pas uniquement dans l’entrejeu, il est général. Et un tel constat ne peut se régler du jour au lendemain, même si un certain Preud’homme prenait l’équipe en main. Il faut du temps, je le répète, et nous n’en n’avons plus, hélas. Or, les solutions à la disposition de SA Pinto ne sont pas nombreuses.

Derrière, on pourrait peut-être essayer Luyndama à la place de Schlotz, voir Agbo, pourquoi pas, mais il nous faut quelqu’un de plus rapide, c’est une certitude. Devant il nous faut une vraie doublure pour Sa, pas  juste un joueur pour faire nombre, ou alors, il faut jouer à deux devant, je pense. Autrement dit, il nous faut recruter au plus vite un nouvel attaquant, et pas un manchot de préférence.

Tout est t’il déjà perdu, après seulement 5 rencontres de championnat ? Honnêtement, je ne le crois pas car j’ai aussi vu de bonnes choses hier, notamment avec l’entrée au jeu de ce Carlinhos, même si ça « sent mauvais », il ne faut pas se voiler la face non plus. Mais force est de constater que, en l’espace de trois rencontres, la confiance que l’entraîneur avait tenté de réinsuffler au groupe après une saison catastrophique, cette confiance a de nouveau fait place au doute, voir à la peur de mal faire, c’est une évidence.

Gérouche

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