Chatelle : « Faire mieux que Sa Pinto ? Un beau challenge pour son successeur »

Ricardo Sa Pinto a annoncé son départ du Standard, ce dimanche à l’issue de la dernière journée de championnat. Le Portugais a connu une saison compliquée, a frôlé le licenciement avant de finir en apothéose avec une victoire en Coupe de Belgique, une deuxième place en play-offs 1 et une qualification pour les tour préliminaires de la Ligue des Champions.

« Faire mieux que Sa Pinto ? Ce sera franchement un beau challenge pour son successeur qui sera sans doute Michel Preudhomme« , a souligné Thomas Chatelle sur le plateau de La Tribune.

« Il faudra être champion ou briller en Coupe d’Europe« , complète Rodrigo Beenkens. « Ce que je retiens, c’est cette rage de vaincre, cette joie, ces sourires retrouvés. Aujourd’hui, les joueurs du Standard n’ont plus peur de rien. C’est à la fois le grand vainqueur et le grand perdant. Quand on a rempli tous ses objectifs sportifs et qu’on part comme ça, c’est dommage. C’est un homme qui aura sans doute peut-être une grande distinction dans tous les domaines, sauf celui de la communication. Je suis sûr qu’il a appris. »

Sa Pinto a tiré sa révérence après une ultime conférence de presse. « Elle résume bien le personnage« , reprend Chatelle. « C’est un peu la cerise sur le gâteau de son oeuvre. Il a réussi à toucher ses joueurs et avec son discours, il a presque réussi à nous toucher. Je retiens deux choses par rapport à son passage. Avant le match à Anderlecht, j’avais dit à Sébastien Pocognoli qu’ils allaient prendre une raclée, il m’avait répondu « non, on est tous derrière le coach ». Ils ont fait 3-3 avec un super match. Quand Sa Pinto a fait son show en Coupe, je me suis dit que c’était fini pour lui. »

Pour Philippe Albert, c’est dans cette première partie de saison que « le mal a été fait avant ». « Il n’a aucune excuse. Il a pris 44 points sur 90 en phase classique. Et puis il y a eu ses changements à la mi-temps à Ostende, la victoire en Coupe et le jeu proposé en play-offs. Le Standard a joué libéré. Il a certaines qualités. Malheureusement pour lui, entre juillet et janvier il est allé trop loin« , insiste Albert.

C’est d’ailleurs après cette période, que le Président du Standard a pensé à le remplacer. « On peut comprendre l’attitude de Bruno Venanzi. C’est de la bonne gouvernance que de se poser la question de continuer ou non avec son coach au moment où il la fait. Faire revenir Michel Preudhomme, c’est un exploit. On voit la situation en sachant tout, Venanzi ne savait pas ce qui allait se produire quand tout a été décidé« , conclut Stefan Streker.

 

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