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Bruno Venanzi : « Je veux être champion d’ici 2020 »

« Je suis seul responsable ! » : c’est le titre, très aguicheur, de la conférence donnée, ce vendredi, sur l’heure de midi, par Bruno Venanzi au Cercle de Wallonie, à Seraing, en présence d’une cinquantaine de chefs d’entreprise. De cela, il n’a pourtant pas été question, le président du Standard, comme il l’a déjà dit, considérant l’échec de la saison comme collectif, même s’il est hors de question pour lui de fuir ses responsabilités, bien réelles.

Après avoir retracé les dates importantes qui ont marqué la vie du club liégeois depuis son rachat du Standard à Roland Duchâtelet le 23 juin 2015, Bruno Venanzi a évoqué ce qu’il appelle sa stratégie sportive à l’horizon 2020. Avec des objectifs très clairs et terriblement ambitieux. « On veut, d’ici là, une Coupe de Belgique, et un onzième titre national. Qui plus est, être présent sur la scène européenne au terme de chaque saison, mais aussi voir toutes nos équipes de jeunes, des U15 aux U19, jouer le top 3 du championnat », a-t-il dit. Le patron de Sclessin a aussi annoncé vouloir développer le centre de formation, l’une de ses priorités. « 35 % des joueurs du noyau pro devront être directement issus de l’Académie, pour 21 % aujourd’hui. Et 50 % de l’effectif pro devra rassembler des éléments ayant passé deux ans à l’Académie ». Traduction : il peut s’agir de joueurs qui, comme Marouane Fellaini jadis, viennent effectuer leur post-formation au Standard ou qui y reviennent, comme Edmilson, Gillet et Legear aujourd’hui, après avoir vogué sous d’autres cieux.

Pour ce faire, Bruno Venanzi entend mettre sur pied un programme spécifique d’encadrement de ses top talents et un plan spécifique de transition des U21 vers les pros. Tout en améliorant les infrastructures. On le sait, le bâtiment situé à gauche de l’entrée du site des jeunes va être transformé pour accueillir 15 studios et une cafétéria panoramique donnant sur les terrains. Dont coût, 3 millions. « On dépose le permis dans deux ou trois semaines », révèle-t-il. « Avec l’espoir que les premiers coups de pioche puissent avoir lieu à l’automne. Ces studios abriteront les jeunes de 16, 17 ou 18 ans qui aujourd’hui vivent à plusieurs dans les villas. Ici, il y aura aussi un appartement pour le concierge, tandis que les repas seront préparés par notre nutritionniste ».

Dans le même temps, le Standard veut développer une stratégie commerciale claire. Avec l’apparition dès la saison prochaine d’une « One card », qui sera bien plus qu’un simple titre d’accès. « Cela peut paraître anecdotique », dit Venanzi, « mais on ne sait pas qui vient au stade et ce que nos supporters aiment consommer. En améliorant notre base de données, nous offrirons une meilleure expérience à nos fans lors de leurs visites au stade. ».

Le patron du club liégeois a aussi détaillé les projets qu’il a pour le stade de Sclessin. Avec « la construction d’un business center qu’on revendra à des investisseurs pour financer la construction d’un parking et d’une esplanade », alors que « la location de deux supermarchés de 1.200 mètres carrés sera également une source de revenus ».

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Commentaires

Commentaires

4 thoughts on “Bruno Venanzi : « Je veux être champion d’ici 2020 »

  1. Ben, voila pour les grincheux. Un président qui fixe un objectif sur 3 ans……en bon chef d’entreprise. Maintenant, Bruno, des paroles et puis des …..actes. Les supporters jugeront par rapport aux actes et c’est bien normal.
    Le recrutement de cet été sera primordial et devra justifié ce discours là.

    Éternel optimiste (sinon je ne serais pas supporters du standard…LOL) je suis persuadé que BV sera un grand président. Laissons lui juste du temps et du crédit.

  2. Bruno, ferme-là. On sait que t’es pas là pour faire plaisir aux supporters. Tes discours, j’en ai rien à branler, ce que je veux, ce sont des actes. Alors au lieu de la ramener, bosse un peu hein !!!

  3. Holala, vrai que la declaration de BV me parait présomptueuse, en égard à la situation du club actuellement. Il ferait bien mieux d’agir et se taire, en effet. Mais là, arrêtons les frais, agir, justement, ne sous entendrait pas, une fois encore, transférer à tout va, mais conserver et souder l’effectif à sa disposition, tout au contraire. Sinon, ce sera un éternel recommencement !

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