Avec le départ de Renaud Emond, Obbi Oulare peut devenir l’attaquant titulaire du Standard: «Il y a des attentes, mais je suis prêt à relever le défi»

Obbi Oulare a fêté mercredi, sous le soleil de Marbella, ses vingt-quatre ans. « Je me souviens qu’il y a cinq ans, j’étais aussi venu en stage ici à Marbella avec Bruges et que j’avais alors fêté mes dix-neuf ans », lâche tout de go le puissant attaquant. « Ça avance décidément vite… »

Mais pas aussi vite qu’il le souhaite, tant les blessures qui ont jalonné jusqu’ici son parcours l’ont empêché de pouvoir pleinement s’exprimer. « C’est vrai que sur les dernières saisons, j’ai toujours connu des petits pépins physiques ou de la malchance. Je comprends donc parfaitement qu’on dise de moi que je suis quelqu’un de fragile. Mais si je regarde la carrière de mon père, je sais qu’il a eu la même chose que moi au même âge. C’est vers 24-25 ans que sa carrière a véritablement explosé. Vu que je lui ressemble sur le plan morphologique, j’espère que les choses vont se passer de la même façon pour moi… »